Presse

 

Un soir de 2011, dans une galerie de St Jean de Luz Mme Brigitte Ducousso Mao, historienne d’art et commissaire d’exposition,  présentait son travail photographique ainsi:

« Pablo de Selva peint la ville, et l’ on serait tenté de voir dans son œuvre l’emprunte d’Henri Cartier-Bresson de Man Ray, d’Edward Steichen, de Jaques Henri Lartigue.
Ce cinéaste et photographe qui passe de l’image animée à l’image fixe a le sens de la lumière du cadrage, il construit ses photos, pratique comme un architecte, joue avec les effets de lumière et de matière les pleins et les vides, rend le mouvement.
Ses images sont des invitations au rêve, il ne dénonce rien, ne bride jamais notre imagination, mais la stimule. Ses photographies ne sont pas celles d’un instant mais des portes entrouvertes.  Pablo de Selva propose, suggère, nous invite à respirer, à prendre le temps, à écouter le silence, à reprendre notre souffle.
C’est en délicatesse, en nuances, qu’il célèbre la beauté du monde.  C’est en Andalousie que cela se passe, mais cela pourrait aussi bien être ailleurs, peu importe, car ce qui reste en regardant ses œuvres c’est le sentiment d’une vie à laquelle on a envie de croire. Hegel disait à propos de l’esthétique que les manifestations de l’art possèdent une réalité plus haute et une existence plus vraie. »

 
//

Comments are closed.